La Lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont
point reçue… alors comment pouvons-nous trouver la Lumière et sortir de nos
ténèbres ?
En premier lieu savoir que la Lumière est mise en relation avec l’obscurité pour symboliser les valeurs complémentaires ou alternantes d’une évolution. La signification en est que, de même qu’en la vie humaine à tous ses niveaux, une époque sombre est suivie d’une époque lumineuse, pure régénérée. Cela présuppose qu’il nous faut avoir de l’Espérance. Relevons que dans le mot Espérance nous y entendons Errance et dans le mot Lumière Erre… la Lumière serait-elle donc le but de celui qui accepte son errance, de celui qui erre pour arriver à la Spiritualité. Nous pouvons en déduire qu’il nous faut voyager, marcher et persévérer pour atteindre notre partie divine. D’ailleurs la vie ne serait-elle pas un éternel voyage qui commence le jour de notre naissance jusqu’à la fin de notre vie terrestre ? Cette incitation au voyage ne serait-elle pas la quête de la mère perdue… si je n’ai pas compris que la mère Gaia est la terre d’où tout part et où tout revient, tel l’épi de blé qui symbolise le Don de la vie, le cycle perpétuel de la mort et de la renaissance. Pour accomplir ce chemin nous devons avoir un axe solide. Les qualités à cultiver pour y arriver sont le calme, le sens de la mesure, la patience, la persévérance, le don d’observation et la méfiance à l’égard de nous-mêmes. Mais pour passer des ténèbres à la Lumière, il est nécessaire de vivre l’étape, la pause qui permettra de prendre la notion du chemin parcouru afin qu’il se transforme en énergie. C’est aussi le moyen de se remettre face à soi-même pour prendre conscience de son vécu en tant que progression vers le nouveau. Ce qui me fait dire que se perdre n’est jamais un échec mais une occasion de prendre du recul, d’aller là où personne ne nous attend pour découvrir un espace agrandi en nous. Tout homme sait qu’il existe un bon chemin qui le conduira au centre, vers sa Lumière. Il importe donc de le trouver, de le suivre même s’il est long et difficile. Car marcher, avancer, c’est progresser et nécessairement transgresser. Les deux mots sont associés puisque pour explorer un espace, il faut bien évidemment en explorer les limites, le traverser, passer à travers au sens du préfixe « trans ». Pour cela il est nous faut apprendre à voir avec l’œil du cœur car il voit le monde extérieur à travers le mental et les sens et, à l’intérieur, il voit la réalité divine qui nous habite. Ce qui me fait dire que notre comportement extérieur est le miroir de notre vécu intérieur ; et si nous ne nous transformons pas intérieurement, nous vivons dans la perpétuelle répétition des mêmes mécanismes, des mêmes illusions, des mêmes erreurs. Et pourtant bien des voyageurs ayant traversé les différentes étapes de la réalisation intérieure trébuchent au dernier moment sur le caillou du pouvoir spirituel bien plus puissant que le pouvoir matériel puisqu’il agit au niveau de l’âme. Socrate disait : « Si les hommes découvraient leur Lumière, ils perdraient toute raison d’être mauvais ». Alors, sur la scène l’existence, ne pourrions-nous pas dire que, face à la création, et à travers elle seulement nous pouvons être touché dans le sens de l’émoi ? Pour cela notre cœur ne doit pas être endurci ni pétrifié afin que notre jugement moral puisse laisser place à l’humanité et à l’Amour. Par conséquent, sentir que le chemin n’est ni dans le rêve d’un ailleurs, ni dans le rêve d’un futur différent mais dans le face à face avec la réalité de l’instant. Ainsi notre vie est un itinéraire jalonné par le temps et qui se situe dans un espace donné. Tout chemin, qu’il s’opère dans le temps ou dans l’espace, qu’il nous ramène au point le plus profond de nous-mêmes ou qu’il joue les dépaysements les plus éclatants est une Initiation. Car la Sagesse éclaire notre conscience. La Force habite notre âme et la Beauté rayonne dans notre esprit. On n’explique pas la Sagesse mais on la ressent. On n’évalue pas la Force de l’âme mais on subit son attraction. On ne définit pas la Beauté mais on en éprouve intuitivement le charme et l’harmonie. En conclusion, il ne suffit pas seulement de chercher à comprendre mais il faut VIVRE. En effet, à quoi cela servirait-il de nous émerveiller devant l’harmonie de l’univers si nous ne nous harmonisons pas pour devenir un Être porteur d’Amour. En cette période de Lumière renaissante, ouvrons nos cœurs et écoutons notre musique intérieure, nous serons surpris de découvrir que cette Lumière d’Amour brille de tous ses feux et qu’elle est présente dans chacun des actes de notre Vie. Le Vén:. M:. de la |